A la rencontre de Cécilia Jo, l'étoile musicale montante
Après des grandes vacances bien méritées, je suis de retour avec des nouveaux articles. Durant mes vacances, j’ai eu l’occasion de rencontrer la talentueuse chanteuse Cécilia Jo. C’est en écoutant son titre « La jeunesse le vaut bien », extrait de son album « Kouté-y », que j’ai eu envie de vous la faire découvrir.
1) Qui est Cécilia Jo ? En quelques phrases décris-nous ton tempérament.
Cécilia Jo : En quelques mots, je suis une personne créative, sensible, persévérante, perfectionniste. Je vais m’attarder sur tous les détails lors de mes réalisations artistiques (maquettes des supports de communication, musiques, textes...) dans le but d’avoir un rendu final de qualité. J’ai toujours cette envie de bien faire. Je suis de nature assez réservée. La musique ou la peinture sont pour moi des moyens de me dépasser, de me lancer des challenges à relever. »
2) Racontes nous ton parcours
Cécilia Jo : « Depuis petite, je suis attirée par les domaines artistiques. Avec un père professeur d’arts plastiques et plasticien et une mère enseignante et artiste peintre je ne pouvais échapper à un destin créatif. Très jeune, je m’adonne au dessin et à la peinture. Je pouvais passer des heures à peindre des portraits, des animaux, des paysages. J’avais une bonne maîtrise des mélanges des couleurs, des proportions, du tracé. J’ai souvent participé aux réalisations artistiques de mon père (décors, peintures murales) ce qui m’a permis de me perfectionner dans ce domaine. C’est à l’âge de 12 ans que je commence à prendre des cours de piano avec le pianiste Roland Louis. Il m’a l’initié à plusieurs styles musicaux : le classique, la biguine... La musique est pour moi une véritable source de bien-être. Je m’amusais à reproduire les morceaux de mes artistes préférés de l’époque. Dès mon adolescence je souhaitais déjà travailler dans le domaine du multimédia dans l’objectif de réaliser les supports de communication pour la promotion d’artistes. Au lycée, j’ai suivi une filière scientifique 1er S et terminale S maths avec pour option l’art-visuel. Après avoir obtenu mon bac, j’ai obtenu en Guadeloupe un BTS en communication des entreprises, une licence en communication et je me suis spécialisée dans un Master en création multimédia et management de projets internet à l’école Sup de Pub à Paris. Dans le cadre de mes études j’ai fait plusieurs stages dans le domaine de la création visuelle. Je n’ai pas lâché pour autant le piano. A 19 ans, je me suis essayé, pendant 1 année, au steel-band dans le groupe de carnaval « Les amazones » composé exclusivement de femmes musiciennes. C’était une bonne expérience pour moi de jouer en groupe. J’ai commencé quelques cours de guitare avec le guitariste Raymond Winter. Je me suis inscrite aussi à l’école de musique de Capesterre-Belle-Eau où j’ai pris des cours de chant avec Philippe Blaze. Ce fût l’opportunité pour moi de jouer en groupe avec des jeunes musiciens de l’école et de chanter en public.
C’est en partant à Paris que je me suis inscrite au centre d’animations le Point du jour à Porte de St-Cloud, pour des cours de chant et de guitare électrique. C’est ma participation à un stage de slam avec le groupe Chant d’encre qui m’a donné cette envie d’écrire et composer mes propres chansons. Le dispositif Paris scène jeune talent m’a donné l’opportunité de me produire sur scène et de présenter mes titres au public.
A mon retour en Guadeloupe. J’ai travaillé pendant 3 ans en agence de communication en tant que graphiste web et infographiste. Pendant cette période, je me suis inscrite à l’école de musique la Clé des arts pour prendre des cours de chant, de solfège et de guitare. C’est dans cette école que j’ai rencontré mon professeur de guitare : Philippe D’huy, qui m’a accompagné sur mon futur projet d’album.
A cette époque, j’ai participé à plusieurs concours de chant. Par la suite j’ai passé le concours de professeur des écoles. Une nouvelle aventure professionnelle. »
3) D'où te viens cette passion pour la musique ?
Cécilia Jo : « C’est à l’âge de 8 ans que je reçois pour Noël un petit piano. Je pianotais déjà, à l’oreille, des morceaux. Mes cousins et cousines en jouaient. C’est en les voyant jouer dans un spectacle que j’ai incité mes parents à m’inscrire en cours de piano avec Roland Louis.
J’ai toujours été fascinée par les chanteurs qui s’accompagnent d’un instrument de musique, mais aussi ceux qui ont un grain de voix particulier reconnaissable parmi tant d’autres : Garou, Obispo, Tracy Chapman, Corneille, Mickael Jackson, Patrick St-Eloi, Tanya Saint-Val ... et puis après Misié Sadik, Admiral T, Loïc Emboulé... Quand j’ai fait le stage de slam, j’ai été époustouflée par l’amour des slameurs pour les mots. Leurs textes sont très poétiques et ils font passer des messages forts. »
4) Où puises-tu l'inspiration pour tes textes ?
Cécilia Jo : « Je pense qu’un artiste doit véhiculer des messages qui éveillent la conscience, en ancrage avec la société dans laquelle il évolue. Je puise mon inspiration dans mon parcours de vie, dans les faits de société. Par exemple, « la jeunesse le vaut bien » représente les jeunes qui se lancent sur le marché du travail. Je souhaite qu’ils gardent la persévérance pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. « Femme d’atouts » veut présenter la femme et tous ses atouts : combative, de cœur, pensante... « Je veux résister » dénonce les massacres provoqués par les guerres, le terrorisme. « Vou é mwen » présente l’amour infini entre deux personnes. »
5) Est-ce que tes participations aux différents concours ont été les éléments déclencheurs de ta carrière ? Quelle expérience en tires-tu ?
Cécilia Jo : « En 2012, j’ai fait partie des 10 finalistes du concours organisé par le Conseil Général de la Guadeloupe « Start, la Guadeloupe a des talents ». Dans le cadre de ce concours, j’ai écrit et composé le titre « Kouté-y » sur le thème des solidarités que j’ai interprété devant le jury et le public au Palais des sports de Gosier.
En 2014, j’ai fait partie des 4 finalistes du concours auteurs-compositeurs Zikla organisé par le Crédit mutuel. Ce concours m’a permis de me produire devant des professionnels de la musique que j’apprécie (Esy Kennenga, Méthi’s...) ou de la radio, puis à l’Atrium en Martinique devant un public. C’était l’occasion de mettre en lumière mon travail et de gagner en confiance face à un public. »
6) Quelles ont été tes plus belles rencontres dans le milieu artistique ?
Cécilia Jo : « La musique m’a permis de faire des rencontres qui m’ont donné l’opportunité d’enregistrer mon album « Kouté-y » dans le studio d’enregistrement Fairplay de Loïc Mahé. Sur cet album je m’accompagne à la guitare et au piano. Je suis aussi accompagnée par Philippe D’huy et Alex Jabot (guitaristes), Fabrice Fanfant (bassiste), Alain Délos (percussionniste), Roland Louis (pianiste), Guillaume Damoiseau et Sandro Cilpa (batteurs), Nina Kerkena et Jocelyn Pézeron (aux choeurs)...
Je continue encore aujourd’hui à faire de belles rencontres comme Loïc Emboulé, Frédéric Caracas, Didier Juste, Rudy Souriant... avec qui je travaille sur une nouvelle chanson qui va être diffusée prochainement. Tous ces artistes sont de belles rencontres musicales. Je suis très fière que ces artistes de talent aient pu participer à la réalisation de mes projets. Je leur dis un grand merci. »
7) Racontes nous ton aventure : de la conception à la réalisation de ton premier album
Cécilia Jo : « Pour l'instant, je m’auto-produis. L’album « Kouté-y » m’a permis d’employer mes compétences et mon expérience dans la création visuelle. Je propose un album au style pop caraïbéen mélangeant le français, le créole et l’anglais. Mes textes sont colorés, chaleureux et poétiques. J’ai réalisé la maquette de la pochette et du CD ainsi que le montage des clips. Pour avoir une qualité visuelle, j’ai fait appel au photographe « Happyman » pour l’ensemble des clichés. Il y a eu aussi des répétitions avec les musiciens avant d’enregistrer en studio. Puis, j’ai fait une présentation de l’album au public et plusieurs prestations notamment dans les médiathèques et les restaurants, à l’Auditorium de Basse-Terre et à l’occasion de fêtes communales, sans oublier la promotion de l’album auprès des médias locaux..
En 2018, j’ai réalisé le clip de ma chanson « La jeunesse le vaut bien ». Dans celui-ci, j’ai souhaité mettre en avant une jeunesse Guadeloupéenne motivée et volontaire dans le domaine de son choix. J’incite les jeunes à prendre conscience de leurs possibilités pour trouver leur place sur notre planète Terre.
Je tiens à remercier tous les figurants du clip : Ruddy (plasticien) Kelly (animatrice radio), Keshan (boxeur) Jean-Denis (entraîneur de boxe), Catherine (pâtissière), Solenn et Oxanna (danseuses), Ouari (passionné de foot), Camille (étudiante en psychologie), Ayanna (graine d’artiste) et Jahden (basketteur en herbe) qui m’ont accordé leur temps pour les filmer. »
8) Où et comment te vois-tu dans l’avenir ?
Cécilia Jo : « Ce que j’aimerais pour l’avenir : multiplier les rencontres musicales, les échanges, partager des duos avec des artistes, faire découvrir mon univers à un plus large public. Je travaille actuellement sur la réalisation d’un nouvel album et sur l’écriture d’un livre. »
9) Ton mot de la fin ….
Cécilia Jo : « Je remercie tous ceux qui m’ont accompagné sur mon parcours musical et tous ceux qui m’encouragent à persévérer. Un grand merci à To Be Com’ pour cette interview. A bientôt ! Musicalement, Cécilia Jo »
Vous pouvez également suivre son évolution sur :
Facebook : Cécilia Jo https://www.facebook.com/CeciliaFanPage/
You Tube Cécilia Jo https://www.youtube.com/channel/UCICurxK9838CCA5wY-FUUYg
Instagram : ceciliajo971 https://www.instagram.com/ceciliajo971/
Booking : contact.ceciliajo@yahoo.fr
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