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A la rencontre de Senaya, "la voix du Soûlkreôl"


Senaya

Récemment, Senaya a sorti son single "Alé (Voyé limyè)" sur YouTube. Ce titre est le premier opus d'un album intitulé Soûlkreôl Vol.1//Roots/racines. Je suis donc allée à la rencontre de Senaya, pour découvrir son univers Soûlkreôl.


1) Qui est Senaya ? En quelques phrases décris-nous ton tempérament.

Senaya : « Je suis une femme, une humaine, (rires) quelqu’un qui aime la vie, qui aime sa vie. Je suis quelqu’un d’hypersensible, j’aime rire, j’aime aimer, j’aime voir aussi les gens heureux, je suis très familiale et j’aime être entourée de mes amis, je n’ai pas beaucoup d’amis, je connais beaucoup de monde mais pas beaucoup d’amis et ça me va ainsi. Je suis très gentille. J’aime communiquer, échanger. Je suis curieuse. J’aime apprendre. Je suis réservée. Je ne suis pas superficielle. Je suis romantique. J’aime rêver. J’aime découvrir. Je vois grand. Je n’aime pas la violence. Je n’aime pas que l’on me manque de respect. Comme je dis souvent je sais dire « Thank you » et « Fuck you ». Je sais qui je suis donc, je fais très attention à moi, je prends soin de moi. Je ne laisse plus tout le monde m’approcher en tout temps, et surtout n’importe comment. Je me bats pour ce en quoi je crois. Je ne fais rien que je ne sens pas...»


2) Raconte-nous ton parcours

Senaya : « Mon parcours est très diversifié. Je suis née à Dakar, au Sénégal. Mon père est du Sénégal et ma maman de la Guadeloupe. Quand mes parents ont divorcé ma grande sœur et moi sommes venues s’installées en Guadeloupe avec ma Maman. Puis pour faire une histoire courte, j’ai grandi entre mes deux cultures qui est celle de la Guadeloupe et du Sénégal. Je devrais dire 3 cultures, car la culture française aussi par ricochets. Bref. J’ai vécu à la Martinique durant 2 années, j’étais étudiante à l’Université de Schoelcher où je préparais une licence de langues (italien, allemand, anglais) avec une concentration en espagnol. Finalement je suis allée aussi en France, je me suis inscrite à l’Université de Nancy II, où j’ai continué ma licence. Enfin un peu fatiguée de la mentalité française, j’ai voulu voir ailleurs. Je ne savais pas encore ce que c’était cet ailleurs. J’ai donc décidé d’étaler une carte du monde sur ma table de cuisine, de fermer les yeux et de jeter une pièce de monnaie sur cette carte. Je m’étais dit que là où la pièce tomberait j’irai. J’avais quand même délimité deux pays : L’Australie ou Les États-Unis. La pièce est tombée plus près des États-Unis.

En effectuant mes recherches je me suis rendu compte que les États-Unis c’était trop cher pour s’y installer. J’ai donc visé le Canada puis finalement j’ai dû choisir entre la ville de Toronto ou celle de Montréal. J’ai choisi Montréal et j’ai fait les démarches, pris les renseignements nécessaires. Je suis revenue en Guadeloupe, fais 1 année de droit à L’Université de Fouillole. J’ai réuni des sous. J’ai aussi fait une demande auprès du Conseil Général de la Guadeloupe pour ce que l’on appelait à ce moment-là « Bourse exceptionnelle » je l’ai obtenu grâce à mes notes qui étaient excellentes (ouf !). Je débarque à Montréal. Je prends des cours en Gestion Hôtellerie et Restauration. Je travaille dans des Hôtels 5 étoiles, je rentre dans la musique en faisant des chœurs pour un artiste camerounais, puis je crée un groupe avec 3 autres musiciens camerounais. J’apprends mon futur métier de manière autodidacte, j’écris et compose mes premières chansons. Je fais des spectacles dans le Canada. Je décide d’être artiste solo.

Je me présente au Concours du Festival International de la chanson de Granby, je suis déclarée lauréate de ce concours. Je décide de me consacrer uniquement à la musique. Je commence à produire mon album et je signe avec un producteur indépendant celui-ci licencie cet album à une boîte du nom d’Audiogram. Mon 1er album sort en 2005, il s’intitule Garde la Tête Haute (13 titres, majoritairement en français, 1 en créole).

Le single Garde la Tête Haute sort en France, sous l’étiquette de M6, mais pas l’album. Mauvaise promotion, mauvaise gestion. Problèmes avec le producteur, maisons de disques. Un cauchemar... Je décide de me séparer de tout cela ... Entre temps, ma vie continue, j’éduque ma fille, je suis maman monoparentale. Je continue à apprendre mon métier, je perfectionne tout ce que je peux perfectionner en musique (guitare, voix, écriture, performance, jeux de scène), je fais des spectacles à l’international (Festival International des Arts Nègres au Sénégal, Festival de la résistance Ollin Kan au Mexique pour ne citer que ceux-ci), je suis épaulée par ma grande sœur qui depuis 2004 devient mon manager. On crée aussi notre entreprise de spectacles, et de gestion afin que cette entreprise puisse représenter Senaya avant tout. Je développe un concept qui a lieu en 2007 pendant au moins 3 ans « les Soirées Émergences » qui permet à des créateurs de venir s’exprimer sur une scène, de faire leur promotion devant un public déjà établi. Je fais une dépression assez sévère, j’ai l’aide et le soutien du bon Dieu, de ma grande sœur et de moi-même pour m’en sortir. Je commence une réflexion sur la musique, ou du moins sur ma carrière d’artiste.

Je veux savoir quelle est ma place dans cette industrie musicale, comment faire pour faire ce que j’aime, en vivre tout en respectant mes valeurs. En 2016, je reçois une bourse du Conseil des Arts du Canada me permettant de créer de nouvelles œuvres et d’étudier les musiques traditionnelles de la Guadeloupe. Je m’envole vers la Guadeloupe, à la rencontre du Gwoka je décide de me concentrer sur cette musique. Pour des raisons familiales, je dois rester en Guadeloupe. Je décide en même temps de retourner aux études. Je suis admise en licence de lettres modernes à l’Université des Antilles. Je repars à Montréal avec mon diplôme en poche.

En 2019, je reçois une bourse de FACTOR au Canada qui me permet de financer à 65% une partie de mon album et sa commercialisation. Je commence la préproduction, production etc. de mon album. En même temps, je décide de m’inscrire à l’Université des Antilles, et de préparer mon Master à distance et en ligne. Je m’inscris au Master Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales (Études créoles). J’obtiens mon Master et depuis 2022 je suis inscrite en Doctorat en Langues et Littératures françaises. Et mon nouvel album Soûlkreôl Vol1.Roots/Racines est disponible maintenant sur toutes les plateformes digitales. Il est bien sûr magnifique (rires), 9 chansons chacune déclinant mon Soûlkreôl, mon âme métissée.»


3) D'où te vient cette passion pour la musique ?

Senaya : « Tu sais, j’utilise très rarement le mot « passion ». Car la passion entraîne à la fin la mort. Je parle plutôt d’amour. Mon amour pour la musique c’est depuis toute petite dès 2 ans. Ma grande sœur et moi à Dakar, nous étions dans une école où on chantait souvent. Où on présentait beaucoup de spectacles. Les arts étaient présents : la musique, la danse, le théâtre. La musique c’est aussi ma mère et mon père dans le salon dansant sur du Manu DIBANGO ou du Miriam MAKEBA, ou encore du James BROWN. Il y avait toujours de la musique à la maison. Puis, en Guadeloupe, j’ai aussi gagné mon premier concours de chant à 7 ans coachée par ma grande sœur (hahaha), le concours de l’Année Internationale de l’Enfance. C’était un concours ouvert aux écoles. Cela m’a permis de faire une mini tournée de chant en Guadeloupe, notamment j’ai chanté au Centre des Arts (hahaha que de bons souvenirs). J’ai aussi présenté des spectacles de danse à l’école. C’est à mon arrivée à Montréal que j’apprends mon métier, de manière autodidacte (j’insiste car j’en suis fière). »


4) Où puises-tu l'inspiration pour tes textes ?

Senaya : « Je puise mon inspiration partout. C’est simple pour moi tout est inspiration. Tous les arts, toutes les cultures, les histoires, les gens, les différentes langues, les animaux, les émotions... pas de limite dans mon imagination et mon inspiration. Tout tout tout (rires) »


5) Tu fais souvent la navette en la Guadeloupe et le Canada, mais c’est essentiellement au Canada que ta carrière évolue ?

Senaya : « Oui, je fais la navette parce-que : premièrement, ma famille est en Guadeloupe. Deuxièmement, parce-que comme dit précédemment, j’ai eu une bourse qui me demandait aussi de venir sur place pour étudier les musiques de la Guadeloupe. Ensuite, j’ai décidé de collaborer avec des musiciens fers de lance de la musique Gwoka. J’ai réalisé 1 chanson de mon nouvel album avec eux. Cette chanson s’appelle Alé (Voyé Limyè) ». La famille GEOFFROY fait le Boulagèl (Monsieur René GEOFFROY et son fils Jonathan GEOFFROY qui ont été d’une gentillesse, et d’une réelle générosité, je n’oublierai jamais), Monsieur Serge POPOTTE (une pépite) qui a arrangé et co-réalisé la chanson, les percussionnistes de ka, Georges LIVIO et Jean-Philippe DEVARRE. J’ai également collaboré avec : Ludrick SIBA, percussionniste de Ka, du groupe 7 sons à TO, qui a joué du ka sur la chanson SEE-LINE WOMAN. Les percussions Ka ont été enregistrées au studio de Dave Martial à GOURBEYRE en guadeloupe. Et les arrangements de la chanson "DJONI" ont été réalisés par Jacques Marie-Basses dit Djenmbi, guadeloupéen aussi. Troisièmement, j’ai eu l’extrême bonheur et privilège, grâce à ma bourse FACTOR de partir avec une équipe canadienne, afin de filmer en Guadeloupe la vidéo de la chanson Alé( Voyé Limyè). »


6) Quelles ont été tes plus belles rencontres dans le milieu artistique ?

Senaya : « Waouh. Je pense que c’est celle de Monsieur Manu DIBANGO, et celle de mon directeur musical et co-réalisateur de mon album actuel, Monsieur Guy LANGUÉ. Il y aussi des rencontres que je n’aurais pas voulu faire car cela n’a pas été de belles rencontres. Il y a eu comme un décalage complet entre la personnalité de ses artistes et leur musique que j’écoutais. Quand c’est comme cela, c’est dur de revenir à leur musique... hahaha. Bref, Monsieur Manu DIBANGO a été très accessible et aimable, il m’a donné très spontanément son numéro de téléphone, et je sais que s’il était toujours vivant, je l’aurais contacté pour lui parler de mon album, il m’avait dit de ne pas hésiter à le contacter, il savait à quel point l’industrie de la musique n’était pas facile pour les artistes noirs et en plus indépendants. Il avait aimé mon premier album et était curieux de la suite. Que ce soit mon directeur musical ou Monsieur Manu DIBANGO, je me rends compte que ce qu’ils ont en commun, et que j’aime chez eux c’est l’humilité et une sérénité certaine. »


7) Parles-nous de ton actu musicale en ce moment et pour les mois à venir.

Senaya : « Mon album est disponible depuis le 24 février 2023 sur toutes les plateformes digitales. Il s’intitule Soûlkreôl Vol1.//Roots/Racines. Je suis en pleine promotion en ce moment pour le faire connaître au maximum de gens, de tous les territoires. J’ai des spectacles qui arrivent notamment au Festival Nuits d’Afrique le 19 juillet.

Le 12 janvier 2023, j’étais en Guadeloupe ce qui coïncidait avec la sortie du 1 er single de l’album. J’ai pu en parler dans différents médias, notamment Guadeloupe la 1ère et Canal 10, que je tiens à remercier pour l’accueil. Le vidéoclip de ce single qui s’appelle ALÉ (Voyé Limyè) a été réalisé aussi en Guadeloupe, je vous invite d’ailleurs à le découvrir sur ma chaîne You tube. Il y là aussi de belles personnes. Il y a la chorégraphe-danseuse Maryvonne ERDAN-NICOLAS, qui a eu la gentillesse d’accepter de partager ce magnifique tournage avec moi. J’ai eu le grand plaisir d’avoir le Dr Henry JOSEPH sur mon lieu de tournage, il a non seulement été là en tant que photographe (Hé oui un secret bien gardé😊) et en plus, il a aussi agi en tant que mes mécènes pour la réalisation du clip, notamment avec sa marque de vêtements « Belakaz ». Je profite à travers votre blog pour le remercier grandement d’avoir confiance en moi. Aussi de remercier chacune des personnes qui ont participé avec le cœur à ce tournage.

Sur L’album comme je disais plus haut, il y a 9 chansons chacune avec sa couleur, les rythmes et vibrations vont de l’électro, au Gwoka, en passant par le Makossa, le Spirituals, le Folk, le Jazz, le Funk, la Balade créole, le Zouk, le Zougoulou. Il y a aussi plusieurs langues utilisées le créole, l’anglais, le français, le wolof. Il y a aussi d’autres artistes invités, notamment sur la chanson qui s’intitule « Vini », il y a Jean-Philippe FANFANT (le grand batteur guadeloupéen qu’on ne présente plus, certes, mais surtout mon ami-frère, quelqu’un de généreux et de gentil que je n’avais pas vu depuis longtemps, et qui a répondu à mon appel dès mon premier coup de fil) donc que des belles personnes, un album riche et dont je suis fière. Cela a été un sacré chemin pour le créer, et surtout pour le faire arriver jusqu’à vous. Merci de l’accueillir avec amour..»


8) Quel message as-tu souhaité faire passer dans ce nouvel album ?

Senaya : « L’amour : L’amour de soi avant tout, de prendre le temps de vivre, d’aimer. Le message c’est aussi, que la vie est précieuse mais que le monde est laid et contrenature. Que le Bon Dieu n’a rien raté. Qu’il a créé entre autres des belles créatures, une de ces créatures, c’est l’Être Humain. Que tout part de nous, que nous sommes fabuleux si on décide de l’être, ou horribles si on décide de l’être. Que l’amour ce n’est pas que des paroles, que l’amour est une volonté. En d’autres termes, il faut vouloir aimer pour aimer. Rien ne fonctionne sans amour. Qu’il n’y a personne de supérieur ou inférieur, et que diviser la vie en terme d’échec ou de succès : c’est rater l’essence même de la vie. »


9) Qu’est-ce que le Soûlkreôl ?

Senaya : « Le Soûlkreôl est devenu une manière de voir la vie, d’être, d’agir. L’idée est venue du fait qu’on me demandait souvent de me définir, de dire qui je suis, et aussi de me demander si je me sentais plus sénégalaise que guadeloupéenne ou vice et versa. Cela m’agaçait prodigieusement, surtout parce-que quelle que soit ma réponse les gens entendaient ce qu’ils voulaient bien entendre. Ils ne retenaient que ce qu’ils voulaient. Donc quelque part ils m’ont poussé à vouloir me définir moi-même, car je me suis dit kit qu’à me définir, il vaudrait mieux le faire moi-même plutôt que de laisser les gens le faire. J’ai donc repris mon pouvoir. J’ai créé une chanson qui s’appelle « Soul Créole » qui est parue sur mon 1er album (Garde la Tête Haute), et j’ai commencé à me définir de manière poétique à travers cette chanson en disant que je suis moitié femme, moitié lionne, moitié soul, moitié néant.

Au cours des années, j’ai trouvé que ce serait bien de réfléchir un peu plus sur cette idée, j’ai donc précisé encore plus cette pensée. Donc, dans le fond, le Soûlkreôl c’est mon âme métissée, je suis métissée par mes cultures (sénégalaise et guadeloupéenne), par mes voyages, par les lieux où j’ai vécu, par les gens que j’ai rencontré et fréquenté, et bien plus encore... Puis je me suis dit que finalement nous avions tous un soulcréole, car bien que nous venions de quelque part, où étions nés quelque part, nous avions chacun de nous sur cette terre étaient inspirés par diverses choses, gens ou pensées. Je suis allée encore plus loin dans ma réflexion, je me suis dit que certes nous avions tous un Soulcréole mais en plus il était unique comme les empreintes digitales. Cette logique est de dire : puisqu’il n’y pas deux personnes comme nous sur cette terre, alors tout ce que nous sommes est unique. Enfin, j’ai décidé d’en faire le nom de ma musique en plus d’une vision de la vie. Aussi, si vous observez bien, j’ai créé une autre manière de l’écrire avec un accent circonflexe, sur le u et sur le o, afin de le rendre unique avec sa propre personnalité : LE SOÛLKREÔL.

Le Soûlkreôl, c’est la liberté d’être soi avec toutes ses différences et d’embrasser son être avec tendresse, amour et bienveillance.»


10) Où et comment te vois-tu dans l’avenir ?

Senaya : « En santé physique et mentale. Entourée de fous rires, de vie, de joies. En train de travailler à mon compte c’est sûr. Continuez à être entrepreneure. Continuez dans la création et la créativité. J’aimerais faire le tour du monde en faisant des spectacles, autant en solo qu’avec mes musiciens. Je me vois toujours rester dans la culture. J’ai des belles choses que je souhaite réaliser dans le domaine culturel en général, pas seulement la musique. Je préfère ne pas tout dire pour le moment mais j’ai des beaux rêves, des beaux projets sur lesquels je travaille. Je peux vous dire que ce sera beaucoup de musique, beaucoup d’écriture, beaucoup de visuels et sur des supports divers. Je me vois aussi entourée d’amour, avec ma famille. J’aime la Nature, donc ce sera sûrement en campagne, en dehors de la ville. J’aime la terre, donc je me vois bien être aussi dans ma ferme ou mon petit jardin, en tous les cas me connecter plus à elle. Je me vois bien aussi en train de présenter mes recherches dans les conférences, ateliers et autres, donc mon parcours plus universitaire on dira. Un peu de ceci, un peu de cela et au centre l’amour, la famille. Je voudrais être plus présente en Guadeloupe et dans la Caraïbes ainsi qu’au Sénégal. Comme je dis sans barrières, sans frontières. Je prie pour tout cela et plus encore. »


11) Ton mot de la fin pour les lecteurs…

Senaya : « Aux Guadeloupéens je veux dire de penser qu’il y a des artistes guadeloupéens qui ne sont pas spécialement en France, qui sont dans plusieurs pays et qui représentent aussi la culture guadeloupéenne, ne serait-ce que par leur travail. Je suis au Canada, il y en a qui sont en Côte d’Ivoire, en Suède etc. Ne nous oubliez pas. Encouragez-moi aussi cela me ferait chaud au cœur, vous savez chanter en créole dans un monde où on veut vous dire que vous n’existez pas si vous ne chantez pas en français ou en anglais c’est un défi. Il est sûr que c’est mon choix très éclairé et si les guadeloupéens peuvent comprendre que soutenir un artiste qui chante en créole c’est faire de l’activisme culturel, je pense que tout sera possible. Bien sûr, ne soutenez que ce que vous aimez, je ne peux que souhaitez que vous découvriez ma musique et que vous tombiez en amour avec elle (😊)

Et à tous les Amoureuxdelamusique, continuez à soutenir les artistes indépendants. Allez découvrir mon travail, ce bel album que je pense que vous aimerez. 9 chansons, chacune avec sa couleur unique, garantie que vous en trouverez au moins une qui touchera votre cœur.

L’album s’appelle Soûlkreôl Vol1.//Roots/Racines ajoutez-le à votre playlist, partager, aimer, commenter et abonnez-vous aussi à ma Newsletter sur mon site web www.divinesenaya.com comme cela on reste connectés. J’en envoie une tous les 3 mois. Et bien sûr je suis sur les réseaux sociaux, si cela vous dit venez me rejoindre aussi sur votre réseau social préféré.

Merci au plaisir, je l’espère très vite, pour performer avec mon groupe de musiciens sur plusieurs scènes de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de plusieurs pays africains, notamment le Sénégal et la Côte d’Ivoire.»



Je remercie Senaya de m’avoir accordé cette interview, de permettre au public de mieux connaître son Soûlkreôl, et découvrir son nouvel album.


Découvrez l'intégralité de l'album de senaya sur les plate-forme de streaming :


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Site internet : www.divinesenaya.com



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